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Ciné/Séries - Série "Grégory"

Des images de RTL sur Netflix

La mort de Grégory Villemin, en 1984, est au cœur d'une série documentaire. Le Centre national de l'Audiovisuel a fourni des images provenant des archives de la CLT-UFA.

Depuis "Making a Murderer" - l'histoire de Steven Averty, un américain qui a purgé 18 ans de prison pour un viol qu'il n'a pas commis - la série documentaire qui revient sur des affaires criminelles est une des marques de fabrique de Netflix.

Important le concept en France, c'est forcément autour de l'Affaire du petit Grégory que la première du genre voit le jour.

Depuis le 20 novembre, les abonnés à Netflix peuvent donc voir les cinq épisodes d'une heure de "Grégory".  La série retrace chronologiquement la terrible affaire vieille de 34 ans, de la disparition du garçonnet à l’enlisement de l’enquête, en passant par les multiples rebondissements qui ont rythmé les recherches.

30 MINUTES

Il n'y a que ceux qui lisent attentivement le générique qui verront que le Luxembourg a mis son grain de sel dans la série: le Centre national de l'Audiovisuel est crédité pour avoir fourni des images d'archives.

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"Il faut rappeler que le CNA conserve les archives de RTL depuis ses débuts en 1955. Cette collection comprend les documentaires et les émissions réalisés pour la chaîne ainsi que les journaux télévisés (couvrant le Luxembourg et la Grande Région)", rappelle Yves Steichen en charge de la vente d'images au CNA.

"Nous avons été contactés par Lagardère Studios, les producteurs français en charge de la série documentaire Grégory parce qu'ils savaient que nous avions non seulement des archives d'émissions, de reportages, de journaux télévisés, mais aussi les rushes qui n'ont pas été diffusés."

Une mine donc pour les documentaristes avec des images rares, parfois inédites. Au total, sur la série de cinq heures, 30 minutes proviennent des archives luxembourgeoises. Ce dont Yves Steichen est fier: "c'est assez inhabituel. En général, on nous demande quelques secondes. Ça nous a demandé beaucoup de travail de recherche."

"Nous sommes contents de pouvoir valoriser cette collection", conclut-il.