Attention aux contagions, plusieurs cas d'oreillons à l'ULB
Le service médical de l’ULB a lancé l’alerte auprès de son personnel : des cas d’oreillons circulent à l’université.
Pas de panique, la plupart des étudiants concernés ont déjà été vus par un médecin. Mais vu le caractère contagieux de cette infection, le service rappelle les symptômes et donne quelques conseils à suivre.
Une surveillance médicale est nécessaire car le virus, dans de rares cas, peut atteindre d’autres organes que la parotide, cette glande salivaire située juste à côté du lobe de l’oreille, d’où le nom de cette maladie. Ce risque de propagation de l’infection n’est pas courant. Il concerne surtout les personnes à faible immunité, par exemple, les personnes atteintes de maladies chroniques.
Même si une personne est vaccinée, elle peut être atteinte du virus. Le service médical conseille donc de vérifier les dates de vaccination d’être attentif à la survenance des symptômes. Dans la plupart des cas, cette maladie guérit sans séquelle.
Les symptômes des oreillons sont la fièvre, maux de tête, manque d’appétit, le gonflement douloureux des glandes salivaires situées non loin des oreilles. Dans les 24 heures apparaît une tuméfaction (gonflement) douloureuse de la parotide. La douleur est ressentie au niveau des oreilles même si les oreilles ne sont pas en cause. Le gonflement (et parfois la saillie du lobe de l’oreille) peut persister pendant une dizaine de jours.
Une autre "maladie du baiser"
Comme la mononucléose, on pourrait aussi l’appeler la maladie du baiser car la transmission du paramyxovirus se fait de manière orale. Elle se transmet par contact direct avec la personne atteinte ou par des gouttelettes émises par la toux, les éternuements… Il faut deux à trois semaines pour que la maladie se développe.
Le service médical de l’ULB conseille de ne pas fréquenter la Faculté, les cercles et les services du campus pour ne pas contaminer d’autres personnes. Une permanence est organisée en cas de doutes.
M.-L.M.