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Agence QMI

Wilson-Raybould demande de mettre de côté la partisanerie

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La députée indépendante, Jody Wilson-Raybould, a demandé de mettre de côté la partisanerie afin de surmonter les profondes divisions que connait le Canada depuis les élections fédérales.

«Nous devons être moins partisans et reconnaître que la seule façon de résoudre ces problèmes et de préserver la nature fondamentale de notre démocratie est de retirer nos chapeaux de partisans», a-t-elle indiqué jeudi soir.

L’ancienne ministre libérale de la Justice, personnage central de l’affaire SNC-Lavalin, était l’invitée d’une conférence de l’Université Concordia, à Montréal, en compagnie de l’ancienne ministre libérale Jane Philpott.

Jody Wilson-Raybould a rappelé que les élections du 21 octobre ont été polarisantes et clivantes, en faisant référence au sentiment d’aliénation de l’Ouest canadien, terreau fertile au mouvement Wexit, mais aussi aux «défis» du Québec, avec la résurgence du Bloc québécois.

L’élue autochtone a profité de la conférence pour taire deux rumeurs sur son avenir politique.

Elle a indiqué qu’elle ne briguera pas la chefferie du Parti vert du Canada, libre depuis la démission d’Elizabeth May le mois dernier.

Elle ne briguera pas non plus la présidence de la Chambre des communes, qui est élue à bulletin secret parmi tous les députés qui n’ont pas de charges officielles.

Celle qui a été élue comme indépendante dans Vancouver-Granville après avoir été mise à la porte du Parti libéral du Canada en mars a toutefois indiqué de ne pas avoir retiré son nom du bulletin de vote, où se trouvent tous les députés qui n’ont pas fait la demande de retrait.

L’ancienne ministre a toutefois avoué que des députés de tout bord politique lui avaient demandé de se présenter, mais elle préfère se concentrer sur d’autres projets.

«J’ai deux projets de loi privée que je veux défendre fermement et je souhaite continuer à faire pression avec d’autres députés pour créer un caucus autonome sur le climat.»