La Société civile tire sur Saer Niang et Cie: "l'Armp prêche dan...

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La publication du rapport de l’Autorité de régulation des marchés publiques (Armp)  de 2017 fait réagir la Société civile. Elimane Kane, de Legs Africa, ne comprend pas comment des personnes épinglées soient promues. Et quant à Birahim Seck, il s’interroge sur la légalité de l’institution.

« L’Etat est perplexe sur les rapports, aucune sanction n’est brandi. Au contraire, ces autorités épinglées sont promues dans d’autres postes de responsabilité. Et souvent même vous voyez que y a beaucoup de récidivistes à qui on confie des deniers publics, des postes directoraux ou bien des ministères et qui continuent à faire comme si de rien n’était », s’indigne Elimane Knae, prenant  ainsi l’exemple de Cheikhou Oumar Hann, qui de directeur épinglé est devenu ministre.  

Et pour Birahim Seck, l’Armp prêche dans l’illégalité, son mandat est fini. « Actuellement le directeur est en tain de terminer les deux années illégales suite à l’expiration de ses mandats accordés par la loi. Mais, cette situation d’illégalité est voulue par l’Etat également par les bailleurs de fonds qui mettent de l’argent dans cette institution », lâche t-il au micro de I-radio.

Cependant, Elimane Kane, de Legs Africa n'a pas manqué de souligner la publication tardive du rapport de 2017 faite jeudi 28 novembre 2019;  pour dire "qu’il y a une absence d’irrégularité. Parce que chaque année l’Armp nous doit des rapports."

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