Le CSA estime que l'épisode de "Joséphine Ange gardien" sur l'esclavage diffusé sur TF1 ne posait pas de problème, dans sa réponse aux plaignants
Le 26 août dernier, TF1 diffusait un épisode de "Joséphine Ange Gardien" consacré au thème de l'esclavage. Une fiction qui avait déclenché de vives réactions, et de nombreuses personnes avaient même saisi le CSA.
Ce dernier vient de répondre aux plaignants concernant cet épisode intitulé « Enfin libres » .
"Après examen, le Conseil a constaté que les séquences litigieuses relevaient d’une fiction et donc de la liberté de création des auteurs. Par ailleurs, cette fiction n’éludait pas les conditions de vie inhumaines réservées aux personnes mises en esclavage, ainsi que leur combat pour le respect de leur dignité et de leur liberté.", peut-on lire.
Et d'ajouter: "S’il a compris l’émotion suscitée par le thème de cet épisode, le CSA a considéré que la chaîne n’avait pas manqué à ses obligations légales et conventionnelles. Il a répondu en ce sens aux plaignants."
Situé dans la Guadeloupe des années 1830, en pleine période esclavagiste, cet épisode de «Joséphine, ange gardien», avait suscité la polémique sur les réseaux sociaux. Baptisé «Enfin libres», ce téléfilm de 52 minutes abordait le sujet sensible de la traite négrière dans les outre-mers français au début du XXe siècle, plus précisément en Guadeloupe.
Dans cet épisode, la bonne fée incarnée depuis 1997 par Mimi Mathy, devait mettre ses pouvoirs au service de deux esclaves, déterminés à trouver un moyen de s'échapper de la plantation dans laquelle ils sont exploités et reconquérir leur liberté.
L'épisode avait suscité les interrogations des internautes. Les critiques se focalisaient essentiellement sur la figure controversée du «sauveur blanc» et la mise en scène comique d'un pan tragique de l'histoire de France.
Plusieurs internautes avaient vu ici un exemple de représentation discriminante des personnages «non-blancs» dans les fictions, encourageant les signalements auprès du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA).