Pas de marche des zadistes, qui craignent d’être expulsés ce vendredi

Le doute planait autour de la manifestation des zadistes dans les rues d’Arlon. Ce même doute s’est déplacé du côté du campement de la zablière.

Dans le doute d’une éventuelle manifestation des zadistes, la Ville d’Arlon avait pris des mesures préventives de sécurité ce vendredi. Finalement, les zadistes ont confirmé, comme ils l’avaient annoncé sur Facebook, qu’ils ne manifesteront pas aujourd’hui.

Les doutes dissipés, la Ville a levé l’interdiction de stationnement concernant les rues suivantes: la rue Francq, la rue Goffaux jusqu’à l’avenue Patton, la rue de la Semois, l’avenue Tesch, la rue du Casino, la rue Molitor, la rue Joseph Netzer, l’avenue Nothomb, y compris autour de l’ilot TRULLI, la rue Léon Castilhon, la rue du Gazomètre jusqu’au clos Ensch, l’entrée de la rue du Parc (50 mètres), la rue de Toernich jusqu’à la Briqueterie, l’entrée de la rue Halbardier (100 mètres), l’entrée de la rue du camp (50 mètres) et l’entrée de la rue des Blindés (50 mètres).

Par contre, les zadistes craignent très fortement d’être expulsés ce vendredi après-midi. Ils se préparent donc une expulsion. Des barricades sont dressées un peu partout, avec des postes de contrôle à différents endroits du site. Ils ont également lancé une pétition sur le web.

Le bourgmestre d’Arlon, Vincent Magnus, s’est défendu, hier, de tenir un tel agenda: «Il n’est pas prévu de les évacuer, ce n’est pas dans notre planning, sauf si l’ordre public est menacé. J’espère que ce sera calme».

Un important dispositif policier se tient en tout cas prêt à Stockem. 

Avant cette journée qui semble capitale dans cette épineuse affaire, les zadistes ont été taguer l’ancien palais de justice d’Arlon dans la nuit de jeudi à vendredi.