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La pénurie concerne plus particulièrement le domaine des soins infirmiers, mais aussi les ambulanciers et les physiothérapeutes. [A/ Louis Dasselborne]
Soins

Plus de places de stage et d’apprentissage pour les professionnels de la santé

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Le Conseil d’Etat a adopté un projet de loi visant à augmenter le nombre de places de stage et d’apprentissage pour les professions non universitaires de la santé et l’a soumis au Grand Conseil.

Pour pallier le manque de personnel non universitaire dans les professions de la santé ainsi que le recours toujours plus intense à des professionnels formés à l’étranger, le Conseil d’Etat soumet au Grand Conseil un projet de loi sur la mise à disposition de places de stage et d’apprentissage. Cette pénurie concerne plus particulièrement le domaine des soins infirmiers, mais aussi les ambulanciers et les physiothérapeutes.

Les institutions dédommagées

Le projet de loi propose donc de former plus de professionnels de la santé en Valais, d’autant que le potentiel de formation des institutions sanitaires valaisannes n’est pas pleinement exploité.

Le canton fixera le nombre de places de stage et d’apprentissage à mettre à disposition annuellement par chaque institution sanitaire (hôpitaux, établissements médico-sociaux, soins à domicile, secours).

Les institutions sanitaires seront dédommagées financièrement pour l’encadrement des stagiaires et apprentis. Un versement compensatoire sera demandé aux institutions qui ne mettraient pas suffisamment de places à disposition, détaille le communiqué du Département de la santé, des affaires sociales et de la culture.

D’abord les soins et l’assistance

Ces dispositions seront tout d’abord appliquées aux professions du domaine des soins et de l’assistance (soins infirmiers, assistant en soins et santé communautaire, assistant socio-éducatif, aide en soins et accompagnement), ainsi qu’aux physiothérapeutes et ambulanciers.

Elles pourront au besoin être élargies à d’autres professions non universitaires de la santé. Les professions médicales (médecin, dentiste, chiropraticien, pharmacien) ne font pas partie du champ d’application prévu.

L’avant-projet de loi a été mis en consultation durant le printemps 2019. Les réponses sont très majoritairement favorables et soutiennent la mise en place du nouveau système.