Grève du 5 décembre : la Police Judiciaire parisienne assurera son service

La grève du 5 décembre menace d'immobiliser une partie de la capitale. La Police Judiciaire parisienne s'organise donc pour permettre à ses équipes de se rendre au travail.

À moins d'une semaine de la grève contre la réforme du régime des retraites, la Police Judiciaire parisienne prend ses précautions. Pas question d'avoir des enquêteurs bloqués chez eux, le 5 décembre au matin. Cette branche des forces de l'ordre travaille sur des affaires particulièrement sensibles, les contretemps sont donc impossibles.

Une note a été envoyée par Christian Sainte, le directeur de la PJ à toutes ses équipes. Il exige une présence minimum de 50% des effectifs, pour pouvoir assurer un service identique à celui des permanences week-end. Les agents sont invités à limiter leur déplacement au cours de la journée, pour ne pas perdre de temps.

Les missions essentielles, comme celles destinées à mettre fin à un danger grave et imminent ou à traiter un flagrant délit, devront être assurées. En bref les équipes de la PJ effectueront toutes les interventions d'urgences qui ne pourront pas être reportées. En revanche, les opérations secondaires, comme une remise de convocation à un justiciable ou une justification de domicile, attendront.

Véhicules prioritaires et covoiturage

Plusieurs mesures ont donc été imaginées pour permettre aux agents de venir travailler. Les véhicules administratifs seront affectés en priorité au personnel vivant en dehors de Paris, quitte à ce que certains services prêtent leurs voitures à d'autres.

Des plans de covoiturages seront également mis en place. Enfin, tous les véhicules devront être approvisionnés en carburant les 2, 3 et 4 décembre, avant le jour J.