Gaz : la France devrait bien être approvisionnée cet hiver

by
data:image/png;base64,iVBORw0KGgoAAAANSUhEUgAAABAAAAAJCAYAAAA7KqwyAAAAGXRFWHRTb2Z0d2FyZQBBZG9iZSBJbWFnZVJlYWR5ccllPAAAABhJREFUeNpi/P//PwMlgHHUgFEDgAAgwAD+lBrvy+NcxAAAAABJRU5ErkJggg==
Les gestionnaires de réseaux de transport de gaz indiquent qu'ils ne "formulent pas aujourd'hui d'alerte particulière" sur l'approvisionnement.BARBARA SAX / AFP

Même en cas de vague de froid exceptionnelle ou de crise russo-ukrainienne, l’approvisionnement français devrait être assuré, ont estimé ce vendredi les gestionnaires du réseau de transport.

Les utilisateurs français du gaz de ville ont-ils du souci à se faire concernant l’approvisionnement pour l’hiver prochain ? Non, si l’on en croit les gestionnaires du réseau de transport. « Le système gazier devrait répondre à la demande de l’ensemble des consommateurs de gaz français l’hiver prochain, même en cas de pointe de froid exceptionnelle", ont assuré GRTgaz et Teréga.

 »Les gestionnaires de réseaux de transport de gaz ne formulent pas aujourd’hui d’alerte particulière", indiquent-ils dans un communiqué commun, en publiant leurs perspectives pour l’hiver 2019/2020. Pour son approvisionnement, la France peut compter sur les importations de gaz naturel liquéfié (GNL) via les terminaux méthaniers, sur les importations via les réseaux des pays voisins ainsi que sur les stocks constitués avant l’hiver.

Augmentation possible des prix

Ceux-ci sont à leur maximum : les volumes souscrits dans les stockages atteignaient 129 térawattheures (TWh) fin octobre, au plus haut niveau depuis 2010. « On n’a pas d’inquiétude particulière en termes de sécurité d’approvisionnement en cas de crise » russo-ukrainienne, a indiqué Thierry Trouvé, le directeur général de GRTgaz, lors d’une conférence de presse. La France peut en effet facilement s’approvisionner par d’autres routes. L’accord de transit entre la Russie et l’Ukraine arrive à son terme fin 2019 et les deux pays, à couteaux tirés, n’arrivent pour l’instant pas à se mettre d’accord pour la suite.

"Si le gaz qui transite par l’Ukraine, pour des raisons liées à ces désaccords, venait à ne plus transiter, ça créerait probablement un peu de nervosité sur les marchés et donc probablement un petit peu d’augmentation de prix", a toutefois jugé Thierry Trouvé. GRTgaz, détenu à 75% par Engie, possède et exploite la majorité du réseau de transport de gaz en France. Teréga possède pour sa part un réseau plus petit, concentré dans le sud-ouest.