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Le gouvernement français veut tirer au moins 2,2 milliards d’euros de la 5G

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Les autorités françaises prévoient de vendre 50 MHz de spectre 5G à chaque opérateur pour 350 millions d’euros, puis de mettre aux enchères 11 lots supplémentaire à un prix minimum unitaire de 70 millions, a expliqué Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’État auprès du ministre de l’économie et des finances, au quotidien Les Echos.

Quelques jours après la confirmation des termes de la vente par l’Arcep, le régulateur, estime « raisonnables » les sommes évoquées, dont le montant cumulé s’élève à 2,17 milliards d’euros.

Ce n’est cependant pas l’avis de Sébastien Soriano, président de l’Arcep, qui confiait la semaine dernière au Figaro que le prix minimum devrait se situer bien plus bas, à 1,5 milliard. Mais la décision incombe au gouvernement, l’Arcep n’ayant qu’un avis consultatif.

Selon le plan prévu, les quatre opérateurs français auront le droit d’acheter une licence correspondant à 50 MHz de spectre 5G pour 350 millions d’euros, en échange d’engagements sur la couverture et la disponibilité. Les 110 MHz restant à vendre seront mis aux enchères.

Dans l’interview accordée aux Echos, Agnès Pannier-Runacher précise que les prix fixes sont « très attractifs », notant que les opérateurs allemands ont du débourser deux fois plus pour un spectre équivalent. Elle ajoute que les engagements de couverture seraient « bien plus ambitieux que dans d’autres pays ».

Si les règles relatives à la vente sont adoptées en l’état, la vente aux enchères devrait se dérouler en avril 2020, avec démarrage commercial des réseaux 5G dans la foulée.