Le secteur socioculturel flamand de Bruxelles raboté maintient la pression

Les coupes budgétaires dans le secteur socioculturel flamand de Bruxelles inquiètent les associations.

http://ds2.ds.static.vivreici.be/article/image/624x351/5/b/d/ucDOZHJlaNq4rX3.jpg
Le secteur socioculturel flamand de Bruxelles raboté maintient la pression - THIERRY ROGE - BELGA

L’opposition socialiste met la pression. Le ministre en charge des affaires bruxelloises au sein du gouvernement flamand réplique : la Flandre continuera à s’investir à Bruxelles.

Pratiquer son Néerlandais une journée tout en s’amusant, c’est ce que proposait ce jeudi la Maison du Néerlandais via la deuxième édition du festival "Allez : NL". Du rap à la lecture en passant par des visites du centre-ville, une soixantaine d’activités étaient organisées en Néerlandais. Histoire de montrer aux 700 participants francophones que Bruxelles se conjugue aussi au Néerlandais.

Un exemple parmi d’autres de ce qui est réalisé grâce au budget octroyé au secteur socioculturel. Benjamin Dalle, chargé des affaires bruxelloises au sein du gouvernement flamand, est parmi les participants. Ravi. "On donne la possibilité aux personnes qui ne parlent pas bien néerlandais de l’apprendre, pas seulement à l’école mais aussi en faisant du sport, de la culture etc. c’est important. On le soutient au sein du gouvernement flamand."

8 millions d’euros en moins chaque année

Une affirmation qui passe mal dans l’opposition. Car à partir de 2020, la Flandre investira 8 millions d’euros en moins chaque année dans les associations et institutions flamandes de la capitale. "Benjamin Dalle a promis qu’il serait l’ambassadeur dans notre ville, intervient Hannelore Goeman, députée spa au Parlement flamand. Qu’il défendrait les intérêts des Bruxellois. Mais quand je vois comment on coupe dans les budgets pour Bruxelles, je trouve qu’il n’a pas du tout joué son rôle."

Benjamin Dalle réplique : "Du côté du gouvernement flamand, on fait aussi des investissements. Par exemple, dans l’éducation, dans les écoles, dans les crèches, dans le bien-être à Bruxelles. Pendant 5 ans, la Flandre continuera d’investir à Bruxelles."

En attendant, le secteur culturel maintient la pression. C’était encore le cas jeudi, plusieurs centaines de manifestants étaient présents sous les fenêtres du Parlement flamand pour dénoncer ces économies.
 

J.D. avec M.-L. M.