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Les crayères de Ruinart
© Ruinart

Ruinart, le retour aux sources

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Pour préparer son troisième centenaire, la plus ancienne maison de Champagne, fondée en 1729, entame cette année un compte à rebours qui va durer une décennie.

Trouvant dans la nature, le terroir et un savoir-faire ancestral, les racines de l’excellence de ses vins, Ruinart va révéler chaque année un nouveau projet artistique, technologique ou architectural racontant le mode d’élaboration des vins en alliant innovation, créativité et durabilité.

Pour cette première étape, la maison présidée par Frédéric Dufour s’est inspirée de ses fondamentaux : « un art de vivre mêlant la transmission, l’élégance et le raffinement » et a continué a faire appel à des artistes contemporains, « connus mais pas trop et symbolisant nos valeurs », précise Frédéric Dufour.

Ruinart a ainsi fait appel à un duo d’artistes, Maya Mouawad et Cyril Laurier, pour créer une œuvre symbolisant sa sensibilité aux enjeux environnementaux.

Baptisée « Retour aux sources », cette œuvre prend la forme d’une racine évoluant dans une crayère millénaire à plus de 30 mètres sous terre. La racine, dotée d’une intelligence artificielle, réagit aux éléments organiques intervenant dans l’élaboration du champagne qui lui seront transmis en temps réel. Connectée au monde qui l’entoure, cette racine pourra suivre l’évolution des saisons, observer le changement climatique, percevoir la température, la force du vent, suivre le débourrement, les vendanges, les fermentations, le remuage, la maturation des vins...

Au-delà des symboles artistiques, Ruinart est surtout une grande maison de champagne qui doit sa renommée à l'excellence de ses produits. Cette fin d’année 2019 est ainsi marquée par la présentation d’un nouveau millésime de son flacon le plus prestigieux : Dom Ruinart rosé.

C’est le millésime 2007 que le chef de caves Frédéric Panaiotis propose cette année aux amateurs : 2007 est une année atypique où les vendanges ont débuté en août et se sont déroulées jusqu’au 20 septembre, après un printemps très chaud et un été maussade, donnant des raisins plus sucrés et plus acides que la moyenne.

Composé à 80 % de chardonnay issu des grands crus de la Côte des Blancs et de la Montagne de Reims et à 20 % de pinot noir du grand cru d’Ay, vinifié en rouge, ce rosé faiblement dosé à 5 grammes de sucre par litre, a bénéficié de dix ans de maturation sur lies après dégorgement.

D’une couleur rosé soutenue aux reflets cuivre, ce nectar âge de douze ans, présente une attaque en bouche franche et droite avec des notes de quetsche et d’agrumes et une belle fraîcheur en finale. Proposée en coffret, cette cuvée de prestige coûtera quelque 270 euros aux amateurs. Prête à boire, elle pourra aussi se conserver plusieurs années.