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Jung Joon-young.

Une star de la K-​​pop condamnée pour viol

Le chanteur sud-coréen Jung Joon-young a été condamné à six ans de prison pour viol en réunion et pour avoir partagé des vidéos sexuelles tournées à l'insu de ses partenaires.

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Jung Joon-young et Choi Jong-hoon, un ancien membre du boys band FT Island, ont été reconnus coupables de viol en réunion de deux femmes, à deux reprises en 2016. Jung, 30 ans, a également été condamné pour avoir tourné, à l'insu de ses partenaires, des vidéos de ses rapports sexuels. La star avait ensuite partagé onze fois ses images, sans le consentement de ces femmes, via des forums de discussions. Un des destinataires de ces vidéos était la méga star de la K-pop Seungri.

Ce chanteur de 28 ans du boys band BIGBANG, l'un des plus grands groupes de K-pop du pays, est par ailleurs accusé de paris illicites à l'étranger. Seungri est également au centre d'un scandale sexuel portant notamment sur des faits de prostitution. Jung a été condamné à six ans de prison et Choi, 29 ans, à cinq ans, a déclaré le tribunal central de Séoul.

Jung et Choi ont pris part à des viols en réunion de victimes qui étaient en état d'ivresse et incapables de résister», selon l'agence sud-coréenne citant le jugement. Les accusés avaient soutenu que ces rapports étaient consentis. Les deux chanteurs n'ont vu les victimes que comme des «objets sexuels» à exploiter, selon les termes du verdict. «Ils doivent avoir une responsabilité sociale proportionnelle à leur renommée et à leur richesse», a-t-il ajouté.

Un phénomène appelé «molka»

Les deux hommes, qui ont été des stars dans leur pays, ont pleuré à l'énoncé du verdict. Jung était devenu célèbre en 2014 après avoir décroché la troisième place dans un télé-crochet. Il avait ensuite enregistré en solo un grand nombre de tubes. Quand le scandale des vidéos a éclaté en mars, il avait annoncé qu'il se retirait du monde du spectacle et avait présenté ces excuses «à toutes ses victimes» ainsi qu'à ses fans.

Ce scandale est le plus retentissant du phénomène des vidéos sexuelles illicites, appelé «molka», qui a frappé la Corée du Sud. Il consiste pour des hommes à installer des caméras espion afin de filmer des femmes à leur insu dans des lieux publics tels que des toilettes ou des cabines d'essayage. Des milliers de femmes ont manifesté plusieurs fois contre la «molka». Ce verdict intervient après la mort apparemment par suicide de la star de la K-Pop, Goo Hara, victime de «la vengeance porno» d'un ancien petit ami.