Les heures d’obscurité augmentent… Les risques d’intrusion aussi !

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Publié le vendredi 29 novembre 2019 à 11h25 - Mis à jour le vendredi 29 novembre 2019 à 11h25

L’hiver est à nos portes, et avec lui, la clarté du jour se fait plus paresseuse. Mais saviez-vous que cet allongement des nuits est propice aux intrusions et aux cambriolages ? Wissem El Hamzaoui, administrateur-gérant d’Ewe, nous explique comment les prévenir au mieux.

« L’obscurité fait partie des conditions appréciées des intrus. Elle permet à ceux-ci de se cacher et se déplacer en toute discrétion. » Wissem El Hamzaoui, patron de la PME bruxelloise Ewe, le constate sur le terrain : « Oui, l’hiver est une période où l’on voit plus de faits d’infractions. » « Heureusement », ajoute-t-il, « un certain nombre de ces tentatives sont avortées, par exemple du fait d’un éclairage ou de bruit qui augmentent le risque, pour les intrus, d’être démasqués. »

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© EWE

Ewe est une entreprise d’électricité générale. Elle travaille aussi bien pour les particuliers que les entreprises privées ou publiques. Outre l’électricité, l’éclairage et la domotique, Ewe Security a fait de la prévention contre l’intrusion une de ses spécialités : systèmes d’alarme, caméras, systèmes de contrôle d’accès…

Les premières minutes sont cruciales

« Le temps dont dispose l’intrus est le principal facteur qui fait qu’une tentative va échouer ou réussir », explique Wissem El Hamzaoui. Ainsi, la prévention consiste en quelque sorte à multiplier les obstacles à franchir pour commettre le délit.

Mais avant d’installer des caméras ou autres systèmes anti-intrusion, il vaut mieux débuter par un état des lieux. « Généralement, quand nous allons sur un site, nous commençons par réaliser une analyse de risques », explique Wissem El Hamzaoui. « C’est-à-dire que nous allons d’abord voir quels moyens mécaniques sont mis en œuvre. Volets, barrières, portes avec fermetures à multipoints, grillages en hauteur… Il faut savoir que ces moyens mécaniques constituent le premier socle de dissuasion. Notre équipe va vérifier s’il n’existe pas de chemin de fuite à l’arrière de la propriété, ou s’il n’y a pas, à la portée des malfrats, des outils dont ils pourraient se servir… Nous allons donner au client des conseils sur des mesures à prendre pour éviter pas mal de désagréments par la suite. Ce sont souvent des mesures de bon sens !»

Seulement après cette première couche mécanique viennent les moyens électroniques. « Il faut bien avoir en tête que les systèmes électroniques sont là pour prévenir d’une intrusion, mais pas pour l’empêcher », avertir Wissem El Hamzaoui. « Ce qui signifie que si un intrus est entré dans une propriété, c’est que la première couche de protection a failli… »

Les alarmes sont un des premiers moyens pour prévenir les intrusions. Des systèmes fiables pour autant, bien entendu, que l’alarme soit suivie d’une réaction… « C’est pourquoi nous recommandons à nos clients de travailler avec un centre de surveillance qui permet d’avertir un certain nombre de personnes qu’une intrusion est en cours. Une procédure d’appels est mise en place avec le client. Ainsi, à partir du moment où notre système d’alarme s’enclenche, il communique avec ce centre de surveillance accessible 24h/24 et celui-ci se charge de prévenir les gens définis par la procédure, et le cas échéant les forces de l’ordre », décrit Wissem El Hamzaoui.

Il existe de nombreux systèmes d’alarme différents : détection extérieure, barrières infra-rouges, détecteurs de bris de vitres, détecteurs de chocs (sismiques notamment), contacts de porte et de fenêtre qui détectent l’intrus avant qu’il soit dans le bâtiment… « Il faut savoir que nous disposons de systèmes sans fils, ce qui facilite l’installation dans les bâtiments où l’on n’a pas forcément prévu les câblages au préalable », ajoute-t-il.

Visualisation à distance

Une fois que le système anti-intrusion a sonné l’alarme auprès du centre de surveillance, il est toujours bien d’avoir l’appui de caméras de surveillance. « Ces caméras ont un double avantage : d’une part, elles permettent au centre de surveillance de faire ce qu’on appelle une levée de doute, et ainsi s’assurer qu’il s’agit bien d’une intrusion. Ensuite, elles permettent d’avoir des images pour confondre le cambrioleur et des images du véhicule qui a servi au cambriolage. »

L’administrateur-gérant d’Ewe souligne que de plus en plus de clients utilisent des applications leur permettant, depuis leur Smartphone, d’avoir accès au système de surveillance et de visualiser à tout moment, où qu’ils soient, ce qui se passe chez eux.

Ceci dit, pour dissuader les intrus, il n’y a pas que les alarmes et la surveillance. L’éclairage fait aussi partie de la panoplie des mesures dissuasives. Histoire de ne pas laisser les cambrioleurs agir totalement coupés de l’extérieur…

Préventif ou curatif

En matière de sécurité, la société Ewe est généralement sollicitée à deux moments clés. Soit en intervention préventive. « Il s’agit de candidats bâtisseurs ou de personnes qui viennent d’acheter une maison et qui veulent installer dès le départ un système anti-intrusion. » Soit en « traitement » curatif. « Il s’agit alors souvent de personnes qui se sont fait cambrioler, ou dont le voisin s’est fait cambrioler. »

Sur le portail officiel belgium.be, dans une page consacrée au vol avec effraction, on peut lire par ailleurs qu’une « maison qui a été cambriolée une première fois risque davantage de l’être à nouveau. » Cette page conseille ainsi aux citoyens de prendre « les mesures de précaution qui s’imposent pour éviter d’autres cambriolages. » A bon entendeur… !

www.ewe.be