Castration psychologique

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Selon une récente enquête, 25 % des hommes seraient en détresse psychologique. Ce taux grimpe à 43 % chez ceux âgés de 25 à 34 ans. On sait également que les hommes sont trois fois plus nombreux à se suicider que les femmes. Pour toute réaction, on déplore le fait que les hommes consultent peu, et on appelle à augmenter les services. En revanche, c’est l’omerta sur les raisons profondes à l’origine de ce mal-être quasi épidémique.

Misandrie

Si le sujet est tabou, c’est pour occulter une réalité qui dérange, à savoir que, sous l’influence de l’évangile néoféministe, la société flirte avec la misandrie. L’homme, surtout s’il est blanc et hétérosexuel, est aujourd’hui systématiquement démonisé. La masculinité est dite « toxique » et il faut la réprimer pour créer des hommes roses.

Ainsi, à l’école comme à la maison, on nie la nature et les besoins des garçons et on leur impose des comportements de filles, quitte à recourir à la médication pour les « calmer ». Dans la culture populaire, l’homme est, au mieux, ridiculisé en le présentant comme un parfait crétin. Mais généralement, il est présenté comme un dangereux oppresseur dont il faut se méfier, une bête indomptée qu’il faut absolument reprogrammer. On médit allègrement sur l’homme, et on lui attribue des épithètes qu’on n’emploierait jamais pour qualifier quelque groupe que ce soit. Or, à force de l’humilier, on lui a inoculé la honte.

Virilité

Déviriliser l’homme, sinon carrément le féminiser, est devenu le projet social des « progressistes ». Ils nient les qualités nobles de la virilité comme le courage, la force, l’honneur et le sacrifice pour n’invoquer que les dérives de quelques déchets de l’humanité.

Si tant d’hommes souffrent de détresse psychologique, c’est peut-être parce qu’ils vivent une crise identitaire, voire existentielle, causée par une société qui les émascule dès l’enfance. Que les néoféministes l’admettent ou non, la castration psychologique est destructrice !