Comment reconnaître les symptômes d’un AVC ?
Plus un AVC est repéré et signalé rapidement, plus il y a de chances d'en limiter les conséquences. D'où la nécessité de former les enfants.
by Axel LeclercqChaque année, la France recense 160 000 AVC. Autrement dit, une victime toutes les 4 minutes. Alors, pour minimiser les risques et favoriser des interventions rapides, une neurologue a décidé d’entraîner les enfants à donner l’alerte.
Cette neurologue, c’est Marie Bruandet. Sa mission ? Apprendre aux enfants à reconnaître les symptômes d’un AVC et à appeler le 15 pour prévenir les secours au plus vite.
Marie Bruandet, citée par franceinfo :
À quoi ressemblent ses interventions ? Réponse dans ce reportage signé Allodocteurs.fr.
De son côté, sur son site, l’Inserm insiste sur l’importance de reconnaître les symptômes et en donne une liste :
« Compte tenu de l’urgence médicale que constitue un AVC, il est très important d’en connaître les symptômes. Ceux-ci sont extrêmement divers car ils dépendent de la localisation exacte de la lésion, chaque partie du cerveau étant spécialisée dans des tâches particulières (mouvement, sensibilité, vision, langage…). Cependant, certains signes très fréquents doivent donner l’alerte :
- Une faiblesse musculaire, une paralysie d’un ou plusieurs membres ou du visage, le plus souvent d’un seul côté du corps (hémiplégie)
- Une perte de sensibilité ou un engourdissement d’un ou plusieurs membres ou du visage
- Une perte de la vision d’un œil (cécité unilatérale) ou de la moitié du champ visuel pour chaque œil (hémianopsie), ou encore une vue double (diplopie)
- Des difficultés à parler, soit en raison d’une difficulté à articuler (dysarthrie) et/ou à trouver ses mots, soit en raison de l’utilisation de mots inintelligibles et/ou de difficultés à comprendre ce que l’on entend (aphasie)
- Des troubles de l’équilibre ou de la coordination des membres
- Des troubles de la vigilance pouvant aller jusqu’au coma
- Un mal de tête brutal, intense et inhabituel. »
Bon à savoir…