UN TAUX D’ABSORPTION DES CREDITS DE 98% ENREGISTRE
Passation des marchés publics pour l’exercice 2017
by Ndeye Aminata CISSEL’autorité de régulation des marchés publics (Armp) a restitué hier, jeudi 28 novembre, les résultats des audits de la gestion de l’année 2017. Dans son rapport, l’ARMP a constaté une bonne maitrise des procédures de passation des marchés au Sénégal soulignant une augmentation du taux d’absorption des crédits qui est passé de 98%. Pour le compte de l’exercice 2017, 126 autorités contractantes ont passé 8 995 marchés dont 2 841 marchés par DRPCO et autres modes et 6 154 DRPCR et DRP. Le tout d’une valeur totale de 1925 758 620 361 F CFA. L’autorité de régulation des marchés publics (ARMP) a noté dans son rapport pour l’exercice 2017, une bonne maitrise des procédures de passation des marchés. Aussi, le taux d’entente directe a fortement chuté passant à 9 %. «Beaucoup d’efforts ont été faits aujourd’hui sur la procédure de passation des marchés. Cela s’est matérialisé par le niveau important du taux de réalisation des crédits qui est de 98%», a fait savoir Oumar Sakho, président du conseil de régulation qui s’exprimait hier, jeudi 28 novembre, lors de l’atelier de restitution et de partage des résultats des audits pour la gestion 2017. Il informe que le Conseil de régulation de l’Armp a audité pour le compte de l’exercice 2017, 126 autorités contractantes, ont passé 8 995 marchés dont 2 841 marchés par DRPCO et autres modes et 6 154 DRPCR et DRPS, le tout d’une valeur totale de 1925 758 620 361 F CFA. Aussi, 3 328 marchés représentant un montant 1 797 889 120 858 F CFA ont été passés en revue par les cinq cabinets d’audit. Les marchés audités représentent ainsi 93 % en valeur et 37 % en nombre. Toutefois, il a relevé des dysfonctionnements dans les fractionnements, les retards dans la publication des plans de passation des marchés ou avis général de passation de marchés. Par ailleurs, il appelle les autorités contractantes au respect des clauses contractuelles du point de vue de la qualité mais également de l’application des pénalités de retard. «Elles doivent également prendre les mesures idoines pour remédier aux insuffisances notées dans le processus de passation et qui altèrent la traçabilité des procédures notamment la défaillance dans l’archivage, le non-respect des règles de publicité, le défaut de signature des documents de marchés», soutient-il. Selon lui, la résolution de ces problèmes passe par le renforcement des capacités des acteurs de la commande publique, mais aussi par la sensibilisation des gestionnaires de crédits, des services maître d’œuvre et notamment des agents comptables particuliers (ACP) sur l’importance de transmettre les documents relatifs à l’exécution physique et financière à la CPM (cellule de passation de marchés).