Prix du journalisme radio des MFP 2019: les reportages en lice
Le Prix du journalisme radio des Médias francophones publics (MFP) distingue chaque année le meilleur traitement d'un événement d'actualité, la meilleure enquête ou le meilleur reportage sur un fait de société présenté par les rédactions des cinq radios membres des MFP : Radio France, Radio-Canada, RFI, la RTS et la RTBF.
Les cinq enregistrements présélectionnés pour le concours final sont présentés au public sur les sites des radios membres des MFP et à l'occasion d'une émission spéciale diffusée par toutes les radios participantes. Les résultats seront proclamés le dimanche 8 décembre 2019, au terme de la délibération du jury des auditeurs.
L'ordre de la présentation des reportages et de leur passage sur les antennes a été établi par un tirage au sort, lundi 18 novembre, au secrétariat général des MFP.
Découvrez les reportages en compétition
►RTBF
« Les oubliés des oubliés »
Nous allons nous intéresser à une personnalité du monde de la psychiatrie en Afrique. il s'appelle Grégoire Ahongbonon, et depuis plus de 25 ans, il vient en aide aux personnes schizophrènes, aux bipolaires, aux épileptiques ou aux personnes dépressives. Des malades souvent considérés comme fous ou possédés dans ces pays d’Afrique. Grégoire Ahongbonon a créé des centres de réinsertion dans plusieurs pays, des centres où certains anciens malades travaillent parfois. C'est là, sans doute, que réside la clef de son approche, qui intéresse d'ailleurs depuis un moment des spécialistes venus d’Europe ou du Canada. Voici « Les oubliés des oubliés », c'est un reportage de Christophe Bernard et Françoise Wallemacq.
Reportage RTBF par Françoise Wallemacq et Christophe Bernard
«—Les oubliés des oubliés—»
28/11/2019
►RTS
« Dans l’attente d’un don d’organe »
En matière de don d’organes, les Suisses sont à la traîne en Europe. Résultat, les listes d’attente s’allongent. L’an dernier, 68 personnes sont décédées faute d’avoir reçu à temps l’organe qui aurait pu les sauver. Le débat politique est désormais lancé. Une initiative populaire veut en effet renverser la pratique. Toute personne qui n’aurait pas explicitement déclaré de son vivant s’opposer au prélèvement de ses organes serait donneur. Mais comment cette réalité est-elle vécue aujourd’hui ? Zoé Decker et Francesca Argiroffo ont rencontré les acteurs de ces histoires où la mort prolonge parfois la vie.
Reportage RTS par Zoé Decker et Francesca Argiroffo
«—Dans l’attente d’un don d’organe—»
28/11/2019
►RFI
« Syrie : voyage au bout du califat »
Mars 2019 : les forces kurdes soutenues par la coalition internationale menaient leur ultime bataille contre le groupe État islamique en Syrie. Les jihadistes étaient alors retranchés dans un camp de fortune dans le village de Baghouz dans l’est du pays. Acculés par les bombardements, chaque jour des centaines d’entre eux se rendaient avec femmes et enfants. Envoyé spécial de RFI, Sami Boukhelifa avait alors pu pénétrer dans le village de Baghouz, quelques jours avant la chute du dernier réduit du « califat » autoproclamé.
Reportage RFI par Sami Boukhelifa
«—Syrie: voyage au bout du califat—»
28/11/2019
►Radio France
« Homophobie, la sale parole libérée »
En France, les plaintes pour agressions homophobes ont augmenté de 15% l'an dernier (2018) d'après le ministère de l'Intérieur. Le gouvernement vient de lancer une vaste campagne de prévention en milieu scolaire. Mais il y a aussi des initiatives locales, comme à Yssingeaux dans le département de la Haute-Loire, où un éducateur homosexuel originaire de la banlieue parisienne vient témoigner régulièrement auprès des jeunes de la mission locale. C'est un reportage d'Arthur Gerbault et Géraldine Hallot.
Reportage France Inter par Arthur Gerbault et Géraldine Hallot
«—Homophobie, la sale parole libérée—»
28/11/2019
►Radio-Canada
« Quand la Chine met en branle une stratégie d'influence au Canada »
La volonté de puissance de la Chine s’exprime de différentes manières. Elle se manifeste, bien entendu, sur les plans politique et économique mais aussi dans le domaine de l’éducation. Le gouvernement chinois n’hésite pas à intervenir dans des campus universitaires étrangers un peu partout dans le monde, en Europe comme en Amérique du Nord, afin de défendre son image et ses intérêts politiques. L’un des instruments privilégiés de cette stratégie d’influence dite de « Soft power », ce sont les Instituts Confucius qui s’apparentent, a priori, aux Alliances francaises et aux Instituts Goethe allemands mais qui, dans les faits, sont beaucoup plus que de simples écoles de langue...
Reportage Radio-Canada par Franck Desoer
«—Quand la Chine met en branle une stratégie d'influence au Canada—»
28/11/2019