Affaire Mila : chez Hanouna, des invités et chroniqueurs “ne sont pas Mila”

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Invité chez Cyril Hanouna, jeudi, pour débattre du cas de l'adolescente menacée de mort, Mohamed Sifaoui a défendu les lois de la République face à certains interlocuteurs aux arguments ambigus.

Les idées les plus radicales des islamistes musulmans ont de beaux jours devant elles en France. Jeudi 30 janvier, sur le plateau de Balance ton post, sur C8, Cyril Hanouna avait décidé d'aborder, une fois n'est pas coutume, un très épineux dossier : celui de l'affaire Mila, l'adolescente prise à partie sur Internet, et menacée de mort parce qu'elle avait critiqué les religions, et notamment l'islam. Présent sur le plateau, le journaliste Mohamed Sifaoui, ardent défenseur de la laïcité et spécialiste de l'islamisme, a dû faire face à des chroniqueurs et invités qui n'étaient « pas Mila ».

« Je ne suis pas Mila »

Pour Christophe Frot, animateur sur la radio France Maghreb 2, « lorsqu'il s'agit de Mennel (une jeune candidate de The Voice qui avait, notamment, publié des tweets pour le moins ambigus après les attentats de Nice et Saint-Etienne-du-Rouvray, en 2016, ndlr) on n'a pas hésité à aller chercher au fond des poubelles de Twitter (...). C'est une liberté d'expression à géométrie variable que vous êtes en train de nous vendre, monsieur Sifaoui, et ça, je ne peux pas l'accepter ». « Pour ce qui est de Mila, ce sont des propos scandaleux. Elle dit 'le Coran c'est de la merde, l'islam c'est de la merde', à la limite elle a le droit de le penser, le droit au blasphème ça existe et on est tous d'accord ici pour dire qu'il faut que ça se poursuive, parce que la liberté d'expression c'est très important », a-t-il d'abord admis.